RÉHABILITATION DES LYCÉES TECHNIQUE ET INDUSTRIEL DE BOUAKÉ ET COLLÈGE DE BOULANGERIE-PATISSERIE DE YAMOUSSOUKRO : L’AFD SATISFAITE DES TRAVAUX EN COURS.
Bouaké, le 06 novembre 2024- Les travaux de réhabilitation des lycées technique et professionnel de Bouaké et du Collège de formation professionnelle et technique boulangerie-pâtisserie de Yamoussoukro sont en cours, à l’initiative du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage et sur financement de l’Agence française de développement (AFD), à travers le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).
Au terme d’une mission de supervision de terrain, le mercredi 06 novembre 2024 à Bouaké et Yamoussoukro, la cheffe de délégation du ministère, point focal C2D, Mah Konaté et le chef équipe projet de l’AFD, Flavien Anno, se sont félicités du démarrage des travaux et ont insisté sur le respect du délai d’exécution qui est de dix mois.
Au lycée technique de Bouaké (LTB) avec actuellement 800 élèves, les travaux de cet établissement bâti sur 17 ha, vont consister, entre autres, en la réhabilitation de bureaux administratifs, d’ateliers génies mécanique et électrique, la transformation de l’atelier menuiserie en cinq salles de classe dont deux salles de Travaux pratiques (TP), la transformation du magasin en trois salles de classe et d’une partie du laboratoire de physique-chimie en une salle multimédia. Les travaux vont coûter 2 milliards de FCFA dont une partie destinée à l’équipement afin d’en faire un établissement d’excellence, à en croire Mah Konaté.
Quant au lycée professionnel industriel (LPI), ses ateliers seront réhabilités et équipés à 100 millions de FCFA tandis que le collège de boulangerie-pâtisserie de Yamoussoukro avec ses 336 apprenants dont 313 filles, sera réhabilité et équipé (ateliers, salles de classes, etc.) à hauteur de 250 millions de FCFA.
Selon Mah Konaté, les financements des travaux de réhabilitation prennent en compte l’acquisition d’équipements pour améliorer les conditions d’apprentissage. Elle a même rappelé que la vision du ministre N’Guessan Koffi est également de doter chacun des établissements techniques et professionnels d’internat.
« Dans l’ensemble, nous jugeons satisfaisante l’évolution des travaux. Nous avons été aussi marqués par la mobilisation des acteurs (formateurs, administrations, apprenants) », s’est réjoui Flavien Anno.
Quant au directeur régional de l’Enseignement technique et professionnel du Gbêkê, Constant Ebé Atta, il a soutenu qu’avec la vision du ministre N’Guessan Koffi, l’enseignement technique et professionnel retrouve ses heures de gloire.
« Avec cette réhabilitation, notre établissement aura fière allure comme le lycée technique d’Abidjan-Cocody. Nous les apprenants en sommes contents, car cela va nous motiver davantage à étudier et à motiver beaucoup d’autres à rejoindre l’enseignement technique. Merci à Monsieur le ministre N’Guessan Koffi, initiateur de tous ces projets qui donnent envie d’être dans un établissement technique », dit Michael Amoussou, âgé de 16 ans, en classe de Première F4 au LTB, option génie civil.
La jeune Kady Bamba est en première année de CAP en construction métallique au LPI. Sa particularité est qu’elle est sourde-muette : « J’apprends ce métier par amour. Après l’obtention de mon diplôme, je vais m’installer à propre compte. Merci au gouvernement, à travers notre ministre N’Guessan Koffi, qui donne la chance à nous autres en situation de handicap d’apprendre un métier ». Kady Bamba qui avait à ses côtés deux jeunes filles du même statut qu’elle, a dit que le handicap n’est pas un frein à l’apprentissage et à la formation.