Programme Ecole de la 2ème chance : Plus 400 jeunes réinsérés dans la région du Tchologo .
Le Programme École de la 2ème chance (E2C), qui s’inscrit dans le cadre du deuxième Programme social du Gouvernement (PsGouv 2) 2022-2024 est en marche dans le District des Savanes. Initié à la faveur de l’insertion des jeunes, ce programme est mis en œuvre par le ministère en charge de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage avec l’appui du ministre en charge de la Promotion de la jeunesse à travers l’Agence emploi jeune (AEJ). Comment le programme contribue à la formation des jeunes dans la région du Tchologo ? Dans le Tchologo, plus de 400 jeunes sont employés dans plusieurs corps de métiers : mécaniques, soudure, coiffure, couture, pâtisserie, plomberie, agriculture, entre autres. À Ferkessédougou, chef-lieu de la région, le maître artisan Amara Konaté, chef mécanicien auto, au quartier Lanfara, récemment rencontré par le Coordinateur général du PsGouv et du PAPsGouv, Non Karna Coulibaly, forme cinq apprentis bénéficiaires du programme E2C dans le cadre du PSGouv 2. Depuis quatre mois déjà, ces cinq apprentis apprennent l’adaptation, l’installation et la réparation de moteur de véhicule. « Avant J’étais dans la mécanique auto, mais je n’étais pas régulier. Aujourd’hui, j’ai saisi cette opportunité pour bien me former. La formation fait déjà quatre mois et dure un an au total », Soulignant qu’il n’a rien déboursé pour bénéficier de la formation, le jeune Ouattara entend mettre en place son propre garage, avec l’appui de l’Agence emploi jeune (AEJ). Au quartier Soba de Korhogo, le Coordonnateur Général du PsGouv et du PA-PsGouv, Karna Coulibaly, a rencontré trois bénéficiaires de l’E2C dont une fille, Kiyali Christine Yéo. Cette dernière a expliqué avoir ses études en classe de terminale par manque de moyens financiers. Aujourd’hui, après une formation auprès d’un maître artisan peintre bâtiment, et ce grâce à l’AEJ, elle s’est sait manier aujourd’hui un pinceau, faire le mélange des couleurs, utiliser les techniques de peinture de plafond, mesurer la quantité d’eau à utiliser, faire la différence entre la peinture à huile et celle à eau. « J’aime ce métier. Je veux être autonome en tant que femme. J’ai vu des femmes conduire des agents, des machines… Cela m’a motivée. Sur le terrain, les hommes m’encouragent. Au bout des huit mois de formation, je vais installer mon atelier et je mettrai en avant le recrutement des femmes pour montrer que les filles aussi peuvent pratiquer le même métier que les hommes et y réussir », a-t- elle soutenu. Pour elle, qui est aujourd’hui titulaire d’un baccalauréat A2 obtenu en candidature libre, ce projet est le bienvenu surtout pour les personnes déscolarisées. Elle a souligné qu’elle ira jusqu’au de ses ambitions, afin « d’inspirer les autres générations à saisir leur deuxième chance ». Cinq autres jeunes en formation en soudure, dans le cadre du programme de l’E2C, ont été visités également par le Coordonnateur Général du PsGouv et du PA-PsGouv.