France/Bac et examens: quels aliments pour rester concentré?
Un examen ou un oral en vue? Pour être dans votre assiette le jour J, ne vous trompez pas de menu. En effet, certains aliments dopent la concentration, d’autres favorisent la somnolence. Vous ressentez souvent des «coups de pompe»? Vous multipliez les pannes de vigilance et les trous de mémoire? Vous avez une incorrigible envie de piquer du nez après le déjeuner? C’est peut-être une affaire d’alimentation. Des études scientifiques ont démontré que nos performances intellectuelles sont influencées par les aliments que l’on mange et de l’heure à laquelle on les mange. Alors, avant une échéance clé, adoptez ces trois principes de base: les protéines sont stimulantes, les féculents plus lénifiants, ils endorment la vigilance, et les sucres rapides, générateurs de somnolence, car trop vite absorbés. Le matin et au déjeuner, privilégiez la viande, les œufs ou le poisson, amis de la vigilance. Une règle d’or particulièrement préconisée si l’heure de son rendez-vous ou de son examen est prévue entre 13 h et 15 heures, phase naturelle d’hypovigilance. Le secret de ces aliments? Ils contiennent un acide aminé - la tyrosine - précurseur de la dopamine, neurotransmetteur de la vigilance. Bien sûr, vous éviterez d’en abuser au dîner, la veille du jour J, car les protéines peuvent, de ce fait, retarder l’endormissement. Non aux sodas, barres chocolatées et bonbons Bannissez sodas, barres chocolatées desserts sucrés et autres en-cas au glucose. Ils induisent dans la demi-heure un coup de fouet, suivi ... d’un coup de barre. Cette hypoglycémie est causée par une décharge d’insuline trop rapide dans le sang. A fortiori quand le grignotage s’installe dans la journée. Résultat: ces aliments trop sucrés peuvent provoquer une hypoglycémie réactionnelle, c’est-à-dire une chute du taux de sucre dans le sang qui pourrait diminuer de 30 à 35% les performances intellectuelles. En revanche, la veille d’un examen, au dîner, vous pouvez vous autoriser un dessert à base de sucres (chocolat, pâtisserie...) aux vertus destressantes. La pomme est un excellent coupe-faim Le cerveau est un organe très gourmand en énergie, même s’il ne pèse que 2 % du poids du corps. Pour fonctionner de façon optimale, il a donc besoin d’un apport lent et constant de sucre ou «glucose», son carburant exclusif. C’est pourquoi les sucres lents (pâtes, riz, légumes secs...) sont préférables aux sucres rapides (desserts sucrés ou barres chocolatées). Si vous optez pour un fruit, la pomme est un excellent coupe-faim. Vous préférez la banane? Attention à ne pas la prendre trop mûre, une banane à maturité est génératrice de somnolence. Consommez un fruit au moins une heure après chaque repas, afin d’éviter les réactions gastriques qui provoquent un «coup de pompe». De café, mais pas trop La caféine est réputée pour ses vertus stimulantes. Mais attention, le café augmente aussi l’anxiété et l’irritabilité. Et au-delà de 200 mg (deux tasses de 150 ml), elle ne stimulerait pas plus le cerveau, comme l’ont montré les tests de réactivité, réalisés au Massachussetts Institute of Technology. Buvez beaucoup Buvez de l’eau. Environ un litre et demi par jour permet d’éviter la déshydratation, la baisse de tonus et les maux de tête.