Ecolemedia
flag-ci

Français

flag-ci

Français

live-news-icon

Flash info

2024-2025 : Pour l'année scolaire 2024-2025, la souscription et la gestion dans ECOLEMEDIA sera ouverte à partir du 15 août 2024. //

post-12

ETUDES SUPÉRIEURES_FRANCE/Les Français ont vécu l’enseignement à distance comme une expérience positive

Selon une enquête, 80% des Français sont favorables à une évolution du système d’enseignement supérieur, notamment digitale.   Qui aurait imaginé qu’un jour les étudiants puissent suivre leurs cours depuis chez eux? Avant le confinement qui a paralysé le monde entier au printemps 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, il était presque inimaginable de suivre ses cours à l’université ou en grande école en dehors des amphithéâtres ou des salles de classe. Pourtant, l’enseignement supérieur y a été contraint, et force est de constater que de nombreux étudiants y ont pris goût. Selon une étude menée par l’Edhec, une école de commerce, et OpinionWay, en partenariat avec l’Institut Montaigne, 67% des Français interrogés de plus de 15 ans ont vécu l’enseignement à distance comme une expérience positive. À tel point qu’aujourd’hui, les Français espèrent voir leurs formations se réinventer: 80% des Français sont favorables à une évolution du système d’enseignement supérieur, notamment digitale. L’adoption des nouvelles technologies dans les écoles est considérée comme bénéfique par 87% des sondés de l’hexagone. «Pour les étudiants, les cours virtuels leur permettent de revoir la vidéo d’un cours qu’ils n’auraient pas compris, de faire des QCM, etc. C’est un enseignement plus individualisé», analyse Emmanuel Métais, directeur général de l’Edhec. Plus de cours en distanciel, moins de campus Au-delà des simples cours virtuels, certains voient même plus loin. Plus de deux Français sur trois imaginent un enseignement davantage lié à l’intelligence artificielle. Adieu les enseignants, bonjour les robots-profs? L’étude précise que la technologie jouerait plutôt un rôle complémentaire, car 56% des sondés se disent profondément attachés aux enseignants et à leur vecteur de savoir et de connaissances. «Le rôle des professeurs va changer dans quelques années. Ils devront davantage accompagner les étudiants dans la compréhension du cours et moins dans son énonciation», explique Emmnanuel Métais. Aucune ombre au tableau donc, pour les personnes favorables, de mettre en place un nouveau dispositif scolaire distanciel. D’ailleurs, pour 59% des sondés français interrogés en juin dernier, le développement des campus universitaires 100% virtuels pourrait permettre de lever les barrières d’accès à l’enseignement supérieur pour les étudiants plus éloignés des grandes villes. Étudier à l’étranger est un atout Si les Français veulent autant voir bouger les lignes en matière d’éducation, c’est parce qu’ils sont seulement 41% à estimer qu’ils sont suffisamment préparés au monde du travail une fois diplômés. À titre de comparaison, toujours selon l’étude, ils sont 75% au Royaume-Uni, 72% aux États-Unis et 81% en Inde à être satisfaits de leur système d’études. Plus les années passent, plus de nouveaux enjeux intéressent les étudiants qui souhaitent changer le monde. Ainsi, ils souhaitent majoritairement que les programmes évoquent davantage les questions d’inégalités sociales, d’environnement, de respect de l’égalité homme-femme et de l’économie sociale et solidaire. Depuis la crise sanitaire du Covid-19, le sujet de la santé les intrigue également. «L’attente de ces sujets dans les écoles est de plus en plus importante. Les étudiants nous transmettent un message qu’il faut saisir», précise le directeur de l’Edhec. Mais surtout, les Français sont d’accord pour dire qu’une expérience à l’étranger est la clé de la réussite. Ils sont 85% des sondés à penser qu’effectuer une partie au moins de ses études à l’étranger est un atout pour les jeunes générations. Et ce, encore plus qu’au Royaume-Uni (61%) et au États-Unis et en Inde (58%). «Cela peut s’expliquer par le fait que les Français souhaitent en premier lieu partir pour apprendre l’anglais, même si ce n’est pas l’essentiel de leur expérience à l’étranger», indique Emmanuel Métais. Avant de conclure: «Aux États-Unis et au Royaume-Uni, les frais de scolarité sont également beaucoup plus chers qu’en France. Peut-être préfèrent-ils rester chez eux pour rentabiliser leur investissement et éviter des coûts supplémentaires durant un semestre ou plus.»

Date de publication13/07/2020

Sourceetudiant.lefigaro.fr

Autres actualités

post-09
Futur Lycée professionnel de Dabakala : Le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, visite les travaux de construction

Abidjan, le 25 janvier 2025- Les travaux du lycée professionnel en construction dans la ville de Dabakala, ont été visit&eac

post-09
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, FORMATION PROFESSIONNELLE ET APPRENTISSAGE : LE TOP DÉPART DE LA 3EME ÉDITION DU CHAMPIONNAT INTER-ÉCOLES DONNE

Abidjan, le 19 janvier 2025- Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N’Guess

post-09
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : ADAMA DIAWARA ANNONCE LES RÉHABILITATIONS DE L’INP-HB, DE L’ENS ET DES SIX PREMIÈRES UNIVERSITÉS PUBLIQUES DE COTE D’IVOIRE

Yamoussoukro, le 11 janvier 2024 - Les infrastructures de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, de l

post-09
ÉDUCATION NATIONALE : MARIATOU KONE INVITE LES ASSISTANTS ADMINISTRATIFS ET COMPTABLES ET LES INTENDANTS A POURSUIVRE LEURS EFFORTS POUR UNE ÉCOLE DE QUALITÉ.

Abidjan, le 20 décembre 2024 – Dans sa volonté d’offrir de meilleures conditions d’apprentissage aux élè

post-09
ÉDUCATION : LES REFORMES INITIEES PAR MARIATOU KONE SALUEES PAR LES INSPECTEURS DE L’ENSEIGNEMENT PRESCOLAIRE ET PRIMAIRE

Abidjan, le 17 décembre 2024 – Les réformes novatrices initiées, depuis trois ans, par la ministre Mariatou Koné au

post-09
CÉLÉBRATION DES 198 PREMIERS DIPLÔMES DE L’UNIVERSITÉ POLYTECHNIQUE DE SAN PEDRO : LE MINISTRE LES EXHORTE À HISSER HAUT LE DRAPEAU DE LEUR INSTITUTION.

Abidjan, le 16 décembre 2024- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, qui pr&eacut

Suivez-nous