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EDUCATION-FRANCE/Réforme du bac: les jeunes y sont favorables mais les professeurs restent inquiets

Selon un sondage, si les lycéens sont satisfaits d’avoir pu choisir leurs spécialités, les enseignants craignent un accroissement des inégalités. Que pensent les jeunes du nouveau bac? Les parents, les professeurs? Se sentent-ils suffisamment informés? Satisfaits de leurs spécialités? Sont-ils inquiets? Autant de questions posées par un sondage Opinion Way pour l’Inseec U et Le Figaro Étudiant, qui a permis d’interroger en ligne 501 élèves de première et de terminale générale, 502 parents de lycéens, et une centaine de professeurs, entre le 7 et le 15 septembre 2020. «Nous voulions voir leur état d’esprit à la rentrée. Les résultats ne sont pas surprenants, les enfants sont plutôt favorables au changement, les parents plus circonspects, et les professeurs sont plus critiques», résume Philippe Cattelat, directeur du développement du groupe Inseec U, à l’origine de l’étude. Première chose révélée par ce sondage, l’effort d’information effectué par les équipes éducatives largement salué par les jeunes. Ils sont 78% à dire avoir été informés par leurs professeurs, bien devant Internet (35 %). Et une large majorité, plus de 70% des jeunes et leur famille, estime que l’équipe éducative a fait le nécessaire dans l’accompagnement au choix des options. En revanche, l’information n’est pas encore très claire, et une majorité se sent encore peu au fait (51% des jeunes, 55% des parents). Plus gênant, les professeurs souffrent d’être mal informés ou très mal informés à 68%. Le gros changement concerne les spécialités à choisir au lycée, trois en première et deux en terminale, dont certaines sont nouvelles. L’objectif était de laisser les jeunes décisionnaires dans le choix des combinaisons possibles. Ce fut le cas parmi les sondés, puisque 83% de ces lycéens affirment avoir choisi seuls et 92 % en sont satisfaits. Les parents eux-mêmes, reconnaissent qu’ils ont peu pesé dans la décision de leur enfant (6 %) et que les enseignants ne sont intervenus qu’à la marge (4%). L’information sur l’orientation a porté ses fruits, et les lycéens sont 53 % à avoir choisi leurs options en tenant compte de leurs futures études, seuls 46 % ont fait leurs vœux selon leur envie du moment. Les jeunes trouvent le nouveau bac complexe À la question «êtes-vous favorable à cette réforme?», les lycéens répondent positivement à 58 %, plus que leurs parents (50 %). Sans surprise, les enseignants eux, ne sont que 27 % à y souscrire. Pour les jeunes, c’est d’abord la prise en compte des notes du contrôle continu qui suscite leur adhésion. Un mode d’évaluation qui les rassure plus que l’examen final. Ils approuvent aussi le choix des nouvelles options et une meilleure prise en compte de leurs souhaits. Parmi la population défavorable à la réforme (48 % de l’échantillon), jeunes, parents et enseignants n’ont pas tout à fait les mêmes griefs. Les lycéens lui reprochent d’abord sa complexité à 54 %, alors que l’objectif était de simplifier le mode d’examen. Ils sont déçus aussi par le fait que toutes les options annoncées ne sont finalement pas disponibles dans leur lycée (52%) et que le choix d’orientation arrive de façon trop précoce (51%). Les parents sont aussi frustrés par le manque d’options, ils trouvent ensuite la réforme trop complexe. Regret que les spécialités ne soient pas disponibles partout Chez les enseignants, c’est le fait que toutes les options ne sont pas disponibles partout qui arrive largement en tête des reproches (70%). Les professeurs craignent tout de suite après (64 %) le renforcement des inégalités entre les élèves. Ce qui n’est pas étonnant: quand le nouveau bac a été annoncé, les professeurs opposants à la réforme ont été nombreux à souligner la rupture d’égalité que constitue le contrôle continu face à un examen anonyme, évalué par des correcteurs extérieurs. Toutefois, on peut noter que cette crainte n’est que peu partagée par les lycéens (30 % seulement). «Un bac dénaturé» L’autre critique énoncée par les enseignants est que cette réforme «dénature le bac» alors que ce reproche n’arrive qu’en septième position chez les lycéens. En résumé, quand les élèves et leurs parents ont des critiques, c’est plutôt sur la mise en œuvre du nouveau bac qu’ils jugent trop complexe et décevante, tandis que chez les professeurs , c’est la réforme du bac en elle-même qu’ils n’approuvent pas.

Date de publication08/10/2020

Sourceetudiant.lefigaro.fr

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