Côte d’Ivoire : examen de plus de 2.600 demandes d’agrément d’écoles privées
La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou Koné, a procédé ce lundi 15 mai 2023 à Jacqueville, dans le Sud ivoirien, à l’ouverture de la session 2023 des assises de la Commission nationale de la carte scolaire de l’enseignement privé. Cette session de la carte scolaire pour les établissements privés devrait permettre d’accorder les agréments aux dossiers qui sont en conformité avec les critères exigés par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Pour cette session 2023, l’on a « près de 2.625 demandes d’agrément par nature et par cycle », dont 876 demandes de création, 29 demandes d’extension, 601 demandes d’homologation et 1.119 demandes d’ouverture. Selon la directrice de l’Encadrement des établissements privées (DEEP), Mme Diarra Mariam épse Touré, la mission de cette assise est de rationaliser l’implantation et le développement des infrastructures scolaires privées, appliquer aux établissements privées les normes et les conditions requises. Elle devrait également permettre d’apprécier et émettre un avis favorable ou défavorable sur les demandes d’autorisation de création, d’ouverture, d’homologation, d’extension, et permettre ainsi au ministère de délivrer des agréments aux promoteurs des établissements scolaires privés sur une base objective. Le respect de ces normes a pour objectif de donner aux fondateurs d’améliorer la qualité de leurs services au risque de ne voir aucun élève s’inscrire dans leurs établissements. Cet exercice répond par ailleurs aux exigences des Etats généraux de l’éducation. « Cette Commission doit vous permettre de regarder de très près la qualité des infrastructures et des équipements qui sont proposés par les promoteurs pour les enfants de Côte d’Ivoire, de s’assurer que les établissements qui vont intégrer le dispositif existant offrent un cadre de travail approprié », a-t-elle dit. Le système éducatif à certes besoin de l’appui du secteur privé afin de répondre à un besoin sans cesse croissant en infrastructures, mais dans le cadre de ce partenariat entre l’Etat et le secteur privé, les structures privées de formation ont l’obligation de se conformer aux exigences du cahier de charges de l’Etat en termes de qualité, d’efficacité et de performances, a-t-elle poursuivi. Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou, a invité la Commission à travailler dans la transparence. Et ce, afin de ne pas prendre des décisions qui pénalisent sans objet les établissements scolaires privés. Le gouvernement de Côte d’Ivoire a adopté récemment les conclusions des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation qui stipulent que désormais les accréditations aux écoles privées ne sont plus permanentes. AP/APA